Dana White : Comment le COVID-19 a Profité à l’UFC
“Cela ne nous a certainement pas fait de mal…”
Dana White était déterminé à continuer d’organiser des événements UFC pendant la pandémie de 2020. À une époque où la plupart des sports étaient à l’arrêt, le MMA est devenu l’un des rares divertissements disponibles. La solution innovante de l’UFC, Fight Island, a vu le jour durant cette période, mettant en lumière des stars comme Khamzat Chimaev et Guram Kutateladze. Récemment, White est revenu sur cette période, reconnaissant que la pandémie a été, en réalité, bénéfique pour l’organisation.
La croissance de l’UFC pendant la pandémie
Avec le MMA comme l’un des seuls sports accessibles pendant la pandémie, l’UFC a vu son audience augmenter de manière significative. Les moments mémorables de 2020 incluent le spectaculaire KO de Joaquin Buckley contre Impa Kasanganay, le combat acharné entre Dustin Poirier et Dan Hooker, ainsi que la victoire impressionnante de Justin Gaethje face à Tony Ferguson. White a évoqué ce succès : “Le COVID ne nous a certainement pas fait de mal. Il n’y avait aucun sport à la télévision sauf nous. Des combats qui auraient dû attirer 300 000 acheteurs en attiraient un million. Notre base de fans a augmenté de 68 % pendant le COVID.”
Nouvelles tendances:
- Chronique du Lundi : Le Grappling fait partie du sport, non ?
- Conor McGregor prévoit de faire appel du verdict
- Conor McGregor reconnu coupable d’agression sexuelle
Emily Chang of Bloomberg Originals asks Dana White what he wants the next 25 years of the UFC to look like.
Later, Ari Emanuel and Dana White talk about when the popularity of the UFC exploded.pic.twitter.com/4PVNEL5TeS
— Jed I. Goodman © (@jedigoodman) November 15, 2024
L’avenir des diffusions de l’UFC
Avant la pandémie, l’UFC dépendait de centaines d’accords de diffusion pour atteindre les spectateurs du monde entier. White anticipe un avenir où le paysage télévisuel sera dominé par quelques grandes plateformes, et il imagine l’UFC comme une partie intégrante de cette évolution. “Quand on pense à cette industrie et à l’évolution du paysage télévisuel, il y a dix ans, nous devions signer 300 accords dans différents pays. Maintenant, avec le streaming, je le dis tout le temps : quand j’étais jeune, il y avait la chaîne 3, la chaîne 5, la chaîne 8 et la chaîne 13. Cela va revenir, mais à l’échelle mondiale. Quelles seront ces chaînes ? Amazon, Disney, YouTube ? Quelle est la limite pour l’UFC ? Nous pénétrons de nouveaux marchés chaque jour. La limite, c’est huit milliards de personnes qui peuvent regarder un événement que les fans en Angleterre, au Canada et au Mexique veulent tous suivre.”
Les défis liés au COVID-19
Malgré cette croissance, l’UFC a dû faire face à de nombreux défis durant le COVID. Les tests fréquents entraînaient souvent des annulations de combats à la dernière minute. Par exemple, Curtis Blaydes a été testé positif le vendredi soir avant son combat contre Derrick Lewis. De même, Jacare Souza a dû se retirer un jour avant son combat contre Uriah Hall. C’était une période incertaine, mais l’UFC a su s’adapter et maintenir son élan. La résilience de l’organisation a non seulement fidélisé les fans, mais a aussi renforcé sa position de leader dans le divertissement sportif mondial.
Source : MMAnytt.se