Firas Zahabi: ‘Je payais des gars pour qu’ils KO GSP en entraînement’

L'entraîneur-chef du TriStar Gym, Firas Zahabi, a partagé une méthode d'entraînement qu'il employait avec Georges St-Pierre

L’entraîneur-chef du Tristar Gym à Montréal, Firas Zahabi, s’est imposé comme l’un des meilleurs entraîneurs au monde en MMA.

Son travail peut être perçu à travers un certain nombre de combattants de haut niveau dans son écurie, le plus notable étant le champion de deux divisions de l‘UFC, Georges St-Pierre.

Lors d’une apparition sur le Joe Rogan Experience MMA Show, Zahabi a discuté de certaines de ses méthodes d’entraînement avec St-Pierre. La plus interessante révélation sans doute, est en lien avec les entraînements de sparring de GSP.

“J’ai amené quelques gars dans le gym, et je les regardais se battre avec Georges, et ils ne voulaient pas toucher son visage”, a déclaré Zahabi à Joe Rogan. “C’est quand il (GSP) était une méga-star dans le sport, quand il était le champion des welterweights. Personne ne voulait essayer de l’emmener au sol avec un take-down; personne n’essayait de le blesser. Dans leurs têtes, il n’était pas question d’aller chez Georges et de le battre.

C’est surtout une question de respect je pense – ces gars-là ont grandi en regardant son ascension vers le sommet du sport.”

Pour remédier à cette situation, Zahabi a choisi d’offrir une somme d’argent de 5 000$ a quiconque prendrait la tâche au sérieux:

“Donc je disais aux gars: ‘Écoutez, le premier gars à le mettre à terre avec un takedown, le premier gars à le knockdown gagne une récompense de 5 000 $. Si tu KO Georges, je te donne 5 000 dollars.’

Si quelqu’un était capable de mettre Georges à terre sur son dos, et le contrôler dans cette position, j’arrêtais toute la pratique pour le féliciter pendant 20 minutes devant tout le monde dans la salle de gym.

Je ne suis pas le genre de coach à donner des compliments et des éloges à mes étudiants. Georges me disait ‘Ces gars-là essaient vraiment de m’avoir!’ Donc il devenait encore plus intense. J’ai fait ça périodiquement – n’oublions pas que Georges était champion du monde – c’était important qu’il aussi bon qu’il pouvait l’être.”

Zahabi préfère des séances de sparring à la légère a expliqué plus tard que ces méthodes étaient destinées à empêcher St-Pierre de devenir trop à l’aise tout en permettant à Zahabi de vérifier les trous dans l’arsenal de son élève.

“J’ai besoin de ces gars pour me montrer où les lacunes de Georges sont. Quand les pratiques sont parfaites, elles deviennent facile quasiment. Quand on gagne tout le temps, sur quoi on doit travailler après? Rien n’a mal été, donc il n’y a rien à changer.”

 

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