GSP dit “détester” se battre
Lors d’un entrevue avec Ariel Helwani, à la MMA Hour jeudi dernier (le 9 novembre), Georges St-Pierre a confié qu’il n’aimait pas se battre.
“Ouais, je déteste ça,” a t-il dit lors d’un entrevue avec Ariel Helwani, un grand sourire aux lèvres. “Je vais te dire pourquoi je n’aime pas ça. Les partisans ne voient que les angles positifs de la chose. Ils me voient maintenant, heureux après un combat. Ils ne captent pas la plus grande vue d’ensemble par rapport au monde de la MMA.
J’aime la liberté que ce mode de vie m’accorde – je peux m’entraîner lorsque je le veux, je peux vivre comme un artiste des arts martiaux, comme un samuraï. À chaque jour, j’essaye d’atteindre la perfection – d’être l’ultime combattant. Ça me permet de faire ce que je veux – donc si je travailles fort, j’aurais de bons résultats. Mais bon, je peux faire ce que je veux faire, quand je veux le faire. Je n’ai pas de boss pour me dire quoi faire – seulement mes ambitions et mes désirs d’être le meilleur.
Par contre, ce que je n’aime pas c’est que, des fois, je dois aller me battre. Je m’explique, j’aime me battre. C’est plutôt la semaine avant le combat. Il y a une certaine incertitude qui plane autour de moi, une peur d’aller à l’Octogone et me faire humilier. C’est fou comme boulot! Deux homme se font embarrer dans une cage et il n’y en a qu’un qui aura les récompenses de la victoire. L’autre a tout fait ça pour rien – les mois de préparations, les difficultés avec la perte de poids, la déshydratation, la défaite devant des milliers de personnes. Les probabilités de victoire sont pas mal 50/50.
Donc il y a toujours cette peur de la défaite, de l’humiliation. La peur d’avoir fait tous ces sacrifices dingues pour rien – c’est presque insupportable. La quantité de stress qui s’impose sur nous (les combattants) la semaine avant le combat est énorme, et je déteste cela. Je déteste devoir attendre, sous les lumières, devant les caméras et les microphones avant le combat, ça m’énerve.
J’adore m’entraîner, j’adore combattre, être dans le gym – partager mes connaissances, apprendre et évoluer. C’est le reste qui entoure tout cela qui me déplait. Il y a beaucoup plus de positifs à mon job qu’il y en a des négatifs,” a t-il conclu.
Ces propos, en plus de l’ambiguïté qu’il maintient par rapport à son avenir dans l’Octogone nous font penser que le retour de GSP dans l’UFC ne se fera peut-être pas aussi rapidement que l’a fait son dernier adversaire, Michael Bisping, qui sera de retour dans la cage dans à peine deux semaines, à l’UFC Shanghai