Henry Cejudo: “C’est un sentiment fou de savoir que tu peux mourir.”
Plus tôt dans la semaine, un incendie qui a fait des ravages en Californie du Nord s’était rapproché de l’hôtel où Henry “The Messenger” Cejudo séjournait pendant quelques jours. Suite à cet incendie, Cejudo a subi quelques brulures à son pied et a également perdu sa médaille d’or des jeux olympiques de 2008.
Cejudo s’est exprimé hier sur ESPN en détaillant l’incendie qui a fait 35 morts et qui a détruit le logement de milliers de personnes.
“Les voitures et les maisons brûlées, c’était comme un cercle de feu”
Une fois sorti de l’hôtel, Cejudo réalise qu’il est vraiment seul face aux flammes. Tout autour de lui brûlait. Avec le seul choix de sortir de l’hôtel en laissant tout derrière lui, Cejudo s’enfonce dans un cercle de feux.
“Je pense qu’ils la trouveront à un moment,” déclare Cejudo concernant sa médaille d’or. ” Tout le monde est assez sentimental à ce sujet. Ils ne laissent personne entrer dans la zone en ce moment, mais je pense qu’ils vont creuser pour la retrouver quand ils le peuvent.”
“J’ai ouvert les rideaux, et on aurait dit que c’était la lumière du jour. Tellement lumineux. Il y avait des maisons en feu. L’hôtel était en feu. Je pouvais sentir la chaleur.
“Je pouvais voir que le hall d’entré était en feu et il y avait un escalier pour descendre. J’ai alors pensé, ‘Si je vais dehors dans le couloir et que je m’enferme dehors, alors je suis vraiment mort.’ Il n’y avait qu’une seule sortie.”
“J’étais seul. Je ne voyais aucun être humain. Pas un chat ou un chien. Le seul bruit que j’entendais était celui du feu.
“Alors que je montais la colline pour avoir une vue plongeante de tout ce qu’il se passait, je pouvais voir un manoir de deux étages en feu. Je voyais des immeubles et voitures en feu. C’était surréaliste, comme dans un rêve. Je n’avais pas de chaussures, pas le temps de prendre quoi que ce soit à part mes pantalons. Je suis entrain de marcher pieds nus, entrain de penser, ‘Mince, je suis vraiment dans un cercle de feu.
“Les gens me demandent si ça me rend triste. Non, ‘je suis content,’ dit Cejudo. “C’est bizarre parce que ce genre d’adrénaline, vous avez peur mais c’est un défi aussi. Tu deviens courageux avec quelque chose comme ça. C’est un sentiment fou de savoir que tu peux mourir.”