Mendez sur la peine de Velasquez : “La science a prouvé qu’il ne pouvait pas se contrôler”

Un coach, un scanner cérébral, et un père prêt à tout pour son enfant.

Cain Velasquez a été condamné à la prison, mais selon son entraîneur Javier Mendez, une preuve scientifique capitale démontre que l’ancien champion de l’UFC n’était pas maître de ses actes. Dans une interview exclusive, Mendez partage son émotion, son incompréhension face à la justice – et l’amour inconditionnel d’un père.

“Je priais pour un bracelet électronique – pas la prison”

Javier Mendez a appris le 24 mars que Cain Velasquez écopait de cinq ans de prison, malgré plus de trois ans déjà passés en détention provisoire. Une annonce brutale et incompréhensible selon lui.

“Je n’y croyais pas. J’espérais une peine purgée ou au pire une surveillance à domicile, qu’il puisse être avec ses enfants.”

Mendez a tout de même tenu à saluer le juge Arthur Bocanegra, qu’il décrit comme un homme de cœur.

“Il avait les larmes aux yeux. C’était son dernier jour avant la retraite. Je crois qu’il a fait tout ce qu’il a pu pour Cain.”

Une IRM cérébrale révèle une absence totale d’impulsivité

Un élément central de la défense morale de Mendez repose sur une IRM cérébrale (EEG) effectuée durant la détention de Velasquez. Selon Mendez, les résultats ont révélé une absence totale de contrôle des impulsions, notamment dans les situations de stress intense.

“Il n’a pas pu se retenir. Il a juste réagi. La science l’a prouvé – c’est un fait.”

Mendez se remémore une séance d’entraînement où Velasquez, pourtant calme, avait soudainement projeté un partenaire au sol et tenté de le piétiner – malgré les consignes contraires.

“À l’époque, j’étais furieux. Maintenant, je comprends : c’était un pur réflexe.”

cain in jail

Il estime que cette condition neurologique aurait pu servir de base médicale à la défense si l’affaire avait été jugée.

“Si c’était mon enfant – j’aurais fait pire”

Mendez reconnaît que ce qu’a fait Velasquez était illégal et dangereux, mais il avoue qu’il aurait lui-même pu aller plus loin dans une situation identique.

“J’aurais fait pire. J’aurais regardé cet homme droit dans les yeux. J’aurais planifié le tout pour qu’on ne puisse jamais me relier à ça. Mais je l’aurais fait.”

Un témoignage brut qui traduit l’instinct de protection viscéral d’un père.


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“Et l’enfant dans tout ça ?” – Mendez met l’accent sur le fils

Au-delà du procès, Mendez revient sans cesse sur la vraie victime : le fils de Velasquez. Selon lui, le jeune garçon vit un double traumatisme – d’abord l’agression présumée, puis l’arrestation de son père.

“Et maintenant ? Il va revivre une autre séparation. Son père va encore disparaître – au pire moment.”

Il relate une conversation poignante entre Cain et son fils :

“Cain m’a dit : ‘Je lui ai dit pourquoi j’étais parti.’ Et son fils a répondu : ‘Ne le refais pas.’ Pensez-y… ‘Ne pars plus, papa.’”

Un échange déchirant qui a fait pleurer Mendez.

Libération anticipée possible grâce à sa bonne conduite

Sur les cinq ans de peine, Velasquez a déjà purgé 1 283 jours. Avec la réduction pour bonne conduite, il pourrait sortir dans 4 à 8 mois.

“Cain sera un atout en prison. Il sera un guide. Un exemple. C’est qui il est, profondément.”

Mendez est convaincu que son élève deviendra un modèle pour les autres détenus.

Attaque frontale contre le procureur

Mendez n’a pas mâché ses mots à l’égard du procureur.

“Ce type est un idiot. Il a voulu faire de Cain un exemple. Il n’a aucun cœur. S’il est père – honte à lui.”

Il affirme que le système a choisi de punir un homme blessé au lieu de lui offrir une chance de se soigner.

“Cain n’est pas un monstre – c’est un père”

En conclusion, Mendez lance un appel à la compréhension.

“Il ne représente aucun danger. Il a juste voulu protéger son enfant. Il a agi avec son cœur. Et la science l’explique.”

Il demande que l’on considère les causes, pas seulement les conséquences.

Résumé : Une peine, un diagnostic – et une explosion de douleur paternelle

Le dossier Cain Velasquez dépasse le cadre judiciaire. C’est une histoire de neurosciences, de justice émotionnelle et d’amour parental. La voix de Javier Mendez nous plonge au cœur d’un drame humain où tout le monde perd – sauf la vérité.

Et vous ? Pensez-vous que la science devrait peser davantage en justice ? Donnez votre avis.

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