L’EUROPEAN BEATDOWN 4 C’EST DANS 10 JOURS !!!
Le 17 mars 2018 a eu lieu l’European Beatdown 3, nous avons eu la chance d’être sur place pour couvrir l’événement et d’en être impressionné.
Comme nous le disions dans notre article https://mmanytt.fr/european-beatdown-3-lufc-belge/ cet événement n’a rien à envier aux plus grosses promotions.
La qualité du show et des combats étaient au rendez-vous et l’expérience nous rappelais les nombreux événements UFC auxquels nous avons participé.
Nous avons eu le plaisir de rencontrer les membres fondateurs de l’European Beatdown 2 semaines avant leur 4ème édition du 13 Octobre.
A nos côté, Sébastien Laurent; matchmaker, photographe, logisticien, Anthony Testa; relations publiques et coordination, Mike Wiatko et Manu Pezouvanis (absent); promoteurs de l’European Beatdown, et Gonzalo Labandeira; logistique et commercial.
Crédit photo : Didier Malchaire
MMAnytt.be : D’où vient cette idée? Comment ça a débuté?
Mike Wiatko : Après mon dernier combat au SHC je me suis dit qu’il n’y avait pas de grosse promotion de MMA en Europe à part le Bellator et l’UFC. Je me suis dit qu’il y avait moyen de faire quelque chose. On avait déjà tous les contacts, on s’est donné le challenge d’organiser l’événement en 4 mois… Personne ne pensait à une réussite…
Crédit photo : One Punch
Anthony Testa : Au début c’était plutôt une expérience, il y avait une porte ouverte, un challenge, on va essayer. C’est quelque chose de nouveau, en pleine expansion, on s’y connaît, on a une équipe, on a des compétences, il y a fait moyen qu’on fasse un petit exploit. On voulait être ambitieux mais pas autant que ce qu’on a cru.
MMAnytt.be : Mais comment ça a commencé? C’est quand même autre chose que d’organiser des combats dans son jardin…
A.T. : A la base, c’est surtout Mike et Manu qui on poussé énormément, on était à Genève au combat de Mike, ça c’était bien passé. Et pour moi c’était ma première expérience de coach…
M. W. : Et cet enfoiré me m’a même pas donné à boire entre les rounds!!! (rires)
Crédit photo : Didier Malchaire
A.T. : Mais on est est un peu resté sur notre faim, on s’est dit qu’on pouvait faire la différence. On s’est dit que c’était juste l’euphorie qui parlait et que ça n’aboutirait pas, mais Mike est resté dans son délire, il a donc approché Manu qui a travaillé dans l’événementiel, qui a une grande expérience en logistique. Moi j’étais en vacances et je reçois un message: « Gros j’ai une projet de malade! ». Il me demandais de bosser avec lui et de prendre en charge les relations publiques. On avait aussi notre joker, Sébatien, c’est un magicien audiovisuel. On fait le premier événement, attendant 1000-1500 personnes et 4000 personnes débarquent, après ça les gens nous encensent, veulent combattre chez nous, c’est l’euphorie. Depuis on s’est développé et amélioré énormément, le 1er événement était bon, le 2ème excellent, le 3ème spectaculaire et le 4ème… on va vous en mettre plein les yeux! Au début Gonzalo aidait à coordonner les équipes, et cette année on l’a mis comme commercial. C’est comme ça qu’on a grandit et que l’équipe s’est formée.
Notre but était d’être une promotion référence pour être un tremplin pour des plus grosses promotions, ensuite nos événements ont pris une ampleur énorme, on a remarqué qu’on était au niveau de certainement autres plus grosses promotions et on s’est dit qu’on voulait viser plus haut, plutôt que de devenir un tremplin, devenir la référence en Belgique.
Crédit photo : Didier Malchaire
MMAnytt.be : Quels sont les plus gros stress à 2 semaines de l’événement?
S.L. : Ce sont les désistements de combattants, qu’ils ne ratent pas leur avion, qu’ils ne se blessent pas avant.
Gonzalo Labandeira : C’est la 4ème édition, on appris les leçons des éditions précédentes, surtout au niveau logistique. On est prêts pour la pesée et le jour de l’événement, mais comme toujours il y a des imprévus.
A.T. : Un événement c’est toujours un pari, un des arts que Sebastien maîtrise c’est le matchmaking. Tout le monde pense savoir ce que c’est être matchmaker, comment réaliser un contrat, c’est beaucoup plus compliqué que ça. C’est Sébastien qui gère ça et Mike a également une grosse influence là dessus de part son passé de combattant. Le plus dur est de choisir des combattants qui vont être spectaculaires. Mike a toujours dit: « Le but est de faire un show à l’américaine », on ne veut pas que des combats, on veut de l’entertainment, on veut que ça devienne accessible à tous, que n’importe que âge puisse venir voir le spectacle de l’European Beatdown et pas uniquement les fans de MMA.
G.L. : Il faut dire aussi que sans tous les bénévoles on y arriverait pas, il y a trop de noms à citer mais on a 1 trentaine de bénévoles qui sont avec nous tout le week-end et qui se donnent à 200% pour que l’événement soit un succès et on les remercie énormément!
Crédit photo : Didier Malchaire
MMAnytt.be : Vous cherchez donc une balance entre des combats techniques et spectaculaire?
A.T.: Je ne sais pas si tu as déjà vu Mike combattre, quand il combat, il devient dingue! Si on a un gameplan, Mike va toujours chercher le KO, c’est ce type de personne qui supervise le matchmaking de Sébastien, il recherche la même chose dans les combattants qui participent à son événement.
G.L.: Mike a la philosophie de Dana White, ne laisse pas les juges décider à ta place.
Crédit photo : Didier Malchaire
MMAnytt.be : Vous connaissez Ray Sefo? Il a combattu à l’un de ses propres événements au WSOF 4 et a perdu par KO. J’ai posé la question à Mike: « Est-ce que ça t’intéresserait de combattre à un de ses événements? »
A.T. : On a eu cette conversation à chaque événement, Mike est un combattant qui a eu beaucoup de succès, il était parmis les meilleurs, le problème est que si il combat à son propre événement, quoi qu’il fasse il serait perdant. Si il gagne, on lui a mis une chèvre, si il perd ce sera la honte. A aucun moment Mike ne serait valorisé pour l’effort et les sacrifices qu’il ferait pour préparer son combat, pour sa prestation.
Crédit photo : Didier Malchaire
MMAnytt.be : Vous parliez de reconnaissance en tant que promotion, Johnny Walker, votre champion poids lourd léger est à l’UFC après avoir combattu chez vous. En êtes-vous fier?
S.L. : C’est le but de toute organisation d’avoir des combattants qui vont à l’UFC, c’est la preuve qu’on choisit des gars qui sont très bons et en plus ça motive les combattants à venir chez nous, on devient un bon tremplin pour une organisation internationale tout comme le Cage Warriors. Mais on est vraiment une petite promotion, on a que 4 événements, le Cage Warriors en est à une centaine d’événements et en 4 années on a fait beaucoup et je crois que le public le reconnait.
A.T. : Bien sûr qu’on en est fier mais on est réaliste, on ne se compare pas à l’UFC mais on espère qu’on deviendra l’étape pour arriver à l’UFC. Il y a une chose, tu es aussi bon que la promotion dans laquelle tu combats. Si tu es le meilleur du monde et que tu combats dans le garage de ton papa, les gens s’en foutent, si tu combats chez nous, avec le show qu’on présente, ça devient une grosse carte de visite, c’est ça que les gens veulent voir.
M.W. : On a également eu Peter Ligier qui est passé au Bellator après l’EBD2 et qui vient de prendre la ceinture au SHC, il n’hésite jamais et prend tous les combats.
Crédit photo : Didier Malchaire
S.L. : Et on a aussi eu Salahdine Parnasse qui après l’EBD2 combat au KSW.
G.L. : Mellony Geugje aussi, même si elle a perdu son combat chez nous, elle a fait un bon combat et est partie dans un promotion en Asie.
Crédit photo : Didier Malchaire
MMAnytt.be : En parlant de combattantes féminines il n’y a qu’un combat féminin à l’EBD4?
S.L. : Il y en avait 2 mais l’une des combattantes s’est désistée, il n’y en donc plus qu’un.
MMAnytt.be : Vous vous attendez à combien de personnes cette année?
A.T. : On va être sold out je crois, on a déjà vendu 85% des places donc il faut se dépêcher si vous voulez venir!
MMAnytt.be : Et pour la suite? EB5?
A.T. : On va peut-être le faire dans un autre endroit ou alors vers l’Italie, l’Espagne ou la Suisse, tout dépendra des prochaines réunions qu’on va avoir les semaines qui suivent.
MMAnytt.be : C’est quoi votre rêve?
S.L. : C’est que l’événement se développe, qu’on puisse aller dans d’autres pays, qu’on devienne la plus grosse organisation d’Europe et de bien entendu tous vivre de ça.
A.T. : Pour moi c’est qu’on s’appelle et qu’on puisse se dire qu’on peut lâcher notre job et que l’EBD devienne notre vie. Mais je suis réaliste, je ne m’emballe pas trop vite, mais je me rends compte qu’il y a du potentiel. Mon but est qu’on devienne une boîte de consultance pour l’organisation d’événements MMA, qu’on devienne la référence qualité et que l’UFC, par exemple, nous soustraite l’organisation d’événements en Belgique.
M.W. : Pour moi c’est évidemment que ça prenne de l’ampleur et qu’on passe à 2 événements par an, même 10, qu’on devienne les numéros 1 en Europe.
G.L. : De devenir de plus en plus professionnel, de se dédicacer à ça à 100%, d’organiser 1 événement par mois partout en Europe et que tous les combattants veuillent passer par nous et surtout maintenir le standard de qualité et professionnalisme et que ce soit une vraie plateforme pour les combattants.
L’équipe de l’European Beatdown est donc ambitieuse mais réaliste. Cette équipe de rêveur les concrétisent avec leur travail et leur passion.
Nous leur souhaitons tout le succès qu’ils méritent et de réaliser leurs rêves.
Nous sommes impatient de nous retrouver à la Mons Arena pour l’EBD4!
L’événement sera retransmit sur RTL et Eleven Sports après l’événement et un live sera diffusé sur Facebook Live le jour de même en direct. Un lien sera transmit le jour même sur le site de l’European Beatdown.
European Beatdown 4
13 octobre 2018
Mons Arena
Site Officiel https://www.europeanbeatdown.com/
Tickets https://www.europeanbeatdown.com/tickets
Facebook https://www.facebook.com/europeanbeatdown/
Instagram @europeanbeatdown
OUVERTURE DES PORTES 17H
PREMIERS COMBATS 18H
Publicerat av European Beatdown Söndag 9 september 2018