Controverse du taekwondo suédois résolue : suspension de Josef Alami levée
Annulation sans précédent
Dans un retournement spectaculaire au sein du taekwondo suédois, la Fédération Suédoise de Taekwondo (STF) a levé la suspension de Josef Alami. Alami avait fait face à des critiques sévères et à des mesures punitives de la part de l’Union Suédoise de Taekwondo (STU) suite à ses critiques en direct de la direction de l’équipe nationale. L’Union avait initialement interdit à Alami de participer pendant un an, invoquant des allégations incluant le vol de vêtements et des comparaisons inappropriées impliquant le drapeau suédois.
Appel à la justice
Alami a contesté la suspension, la qualifiant de “profondément injuste” et de déviation significative du principe de traitement équitable. Son appel a souligné la gravité des restrictions imposées à lui en tant qu’athlète d’élite, arguant du manque de motifs raisonnables pour la suspension.
Erreur formelle reconnue
La STF a maintenant annulé la décision de la STU en raison d’erreurs procédurales. Selon le communiqué de presse de la fédération, la suspension avait été imposée à tort par le conseil de la STU au lieu du comité disciplinaire, violant les règlements qui exigent qu’un processus spécifique soit suivi pour de telles décisions.
Les conséquences demeurent
Malgré la levée de la suspension, Alami a subi des revers personnels et professionnels significatifs, y compris le dépassement du délai d’inscription pour les championnats européens. “Je ne sais pas si je dois me réjouir,” a déclaré Alami à Sportbladet. “C’est réconfortant de voir que j’avais raison, mais le mal est déjà fait. Je suis insulté et déçu que la STU puisse émettre de telles accusations sans preuve.”
Alami a en outre regretté le temps, les efforts et l’investissement émotionnel qu’il avait consacrés à la préparation des championnats, se demandant qui le dédommagerait pour ces pertes. “Tous les préparatifs depuis le début de l’année ont été vains. Temps, énergie, argent. Sang, sueur, larmes. J’ai tout donné pour participer aux Européens, et maintenant ce rêve m’a été arraché. Je n’ai rien fait de mal. Qui va me dédommager maintenant ? Je suis dévasté.”
Josef Alami : “Cette suspension inattendue constitue un écart significatif par rapport au principe de traitement équitable et est une atteinte grave à mes droits en tant qu’athlète d’élite. La décision de me suspendre de l’équipe nationale est profondément injuste et manque de fondement raisonnable.”
Josef Alami : “Je ne sais pas si je dois me réjouir. C’est réconfortant de voir que j’avais raison, mais le mal est déjà fait. Je suis insulté et déçu que la STU puisse émettre de telles accusations sans preuve.”
Josef Alami : “Tous les préparatifs depuis le début de l’année ont été vains. Temps, énergie, argent. Sang, sueur, larmes. J’ai tout donné pour participer aux Européens, et maintenant ce rêve m’a été arraché. Je n’ai rien fait de mal. Qui va me dédommager maintenant ? Je suis dévasté.”