Colby Covington donne sa version des faits re: Werdum/la police
De retour aux États-Unis, Colby Covington a finalement brisé son silence par rapport à l’altercation qu’il a eu avec Fabricio Werdum cette fin de semaine, à Sydney en Australie.
La situation a pris place à l’extérieur de l’hôtel des combattants à Sydney, à quelques heures de l’événement UFC Fight Night 121, pour lequel Fabricio Werdum était la tête d’affiche. Les deux hommes se sont chamaillés quelque peu avant que Werdum lance un boomerang envers Covington, classé troisième dans la division des poids mi-moyen.
Selon les dires de Werdum, Covington aurait insulté l’ancien champion de la division des poids-lourd, donc, en réponse Werdum aurait frappé le téléphone de Colby. Par la suite, Covington aurait frappé Werdum d’un coup de pied, avant que des membres du personnel de sécurité s’en mêle et séparent les deux hommes.
Covington, pour sa part, nie avec véhémence la version de Werdum – et a donné sa version des faits à Ariel Helwani, lors de la MMA Hour.
“C’est sur caméra. Il ne peut cacher la vérité. Les mensonges seront exposés. Werdum pense que c’est une blague, il se moque de cette situation et dit que je lui ai crié des injures après à ma sortie de l’hôtel. Ça a du sens comme histoire selon vous? Non, c’est un p*tain de mensonge.
La vraie histoire est là, sur film, et elle sortira très bientôt. J’étais dehors, assis en attendant mon taxi, en train d’envoyer des tweets à Tyron Woodley, lui demandant quand est ce qu’il arrêterait de faire la ch*enne et arrêterait de se chercher des combats contre des gens qui ne le mérite pas (Diaz). J’ai les yeux portés sur mon portable quand tout à coup, je me fais frapper au visage. La minute que je me lève les yeux, voilà Werdum.”
Selon Covington, Werdum l’a frappé sans raison, et définitivement sans provocation. Il croit également que la situation aurait été bien pire si les membres du personnel de sécurité ne s’en étaient pas mêlé.
“Il marchait envers moi avec son coach, Rafael Cordeiro, et les deux sont en train de me crier après et de m’insulter, me disant “tu vas mourir! On va te tuer!” – et ils s’approchent de moi comme si ils vont me sauter dessus! Je leur ai dit de foutre le camp et de me foutre la paix – qu’on étaient des foutus professionnels. J’ai reculé de quelques pas avant que des hommes de sécurité et John Wood, de Syndicate MMA s’interposent entre nous. Je ne voulais pas me faire frapper à nouveau – une fois c’est assez! Fabricio ne lâchait pas, il criait encore qu’il allait me tuer pour les commentaires que j’ai fait.”
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“Et après il me lance un boomerang au visage – le même type de boomerang qu’ils utilisent pour chasser les kangourous – et il me lance ce p*tain de boomerang au visage! Heureusement, j’ai de bons réflexes et j’ai pu esquiver l’attaque pour qu’elle ne me touche pas au visage. Ça m’a frappé le côté de la joue et l’épaule. C’est ce qui c’est dérouler – et je suis parti.”
@FabricioWerdum attacks @ColbyCovMMA with a boomerang outside the hotel for UFC Sydney! ? pic.twitter.com/MCadJmCaXu
— Dan Hangman Hooker (@danthehangman) November 16, 2017
Covington prétend qu’au moment que des membres de l’UFC entendent sa version des faits, celle de Werdum était déjà publié et qu’une enquête serait nécessaire pour trouver la vérité. Heureusement, les caméras de sécurité de l’hôtel ont captés l’altercation.
Pour avoir accès à ces vidéos, Covington a dû déposer un rapport avec la police locale, et c’est pourquoi la police s’en est mêlée. Ils ont prit sa version des faits et déposées des accusations contre Werdum pour voies-de-faits.
“C’est une blague toute cette situation – un cirque – mais j’ai bien agi, j’ai fait les choses de la bonne manière. L’UFC ne savait pas croire. Werdum dit une chose, j’en dis une autre – la seule manière d’avoir la vérité était d’avoir les vidéos de l’hôtel. Personne allait simplement me donner ces vidéos, ou me croire, donc j’ai dû me procurer ces vidéos – et la seule manière d’y avoir accès est par l’entremise de la police. Donc j’ai fait ce que je devais faire, j’ai dit la vérité dans mon rapport.
Il (Werdum) croit probablement que les brésiliens l’aimeront d’avantage. Soyons honnête, le gars habite dans une communauté fermée en Californie. Le gars est un bouffon! Il défend le Brésil mais habite en Californie? Quel blague! Il essaie simplement d’être le héro du Brésil maintenant que je suis l’homme le plus détesté de ce pays. Il voulait être un grand héro – mais en réalité, tout ce qu’il vient de faire c’est de se mettre en prison!”
Covington s’est défendu d’avantage d’avoir interpellé la police, disant qu’il avait le droit de dire ce qu’il voulait sur n’importe quel sujet, et que si quelqu’un voulait une mesure de revanche, qu’il pourrait le rencontrer dans l’Octogone.
“Je suis un combattant professionnel. Je me bats pour de l’argent. Si quelqu’un a quelque chose à me dire, qu’il me le dise dans l’Octogone. Essaie de me fermer la gueule dans l’Octogone, essaie de me tuer là – mais dans la rue, tu ne me touches pas, c’est contre la loi.”
Reste à voir comment l’histoire développera maintenant que la justice australienne est impliquée,